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Les effets du travail en dehors des heures régulières sur le bien-être des employé·e·s

Photo du rédacteur: Veit HailperinVeit Hailperin

Une étude récente publiée dans le Scand J Work Environ Health examine les effets du travail en dehors des heures régulières sur la santé et le bien-être des employé·e·s. L'étude intitulée « Les conséquences du travail après les heures : une étude à effets fixes sur l'épuisement professionnel, la douleur, le détachement et le conflit travail-famille chez les travailleur·se·s norvégien·ne·s » de Vilde Bernstrøm et al., analyse comment le travail après les heures affecte les employé·e·s norvégien·ne·s.


A woman sitting on a desk

Quatre types de travail en dehors des heures régulières


Les chercheur·se·s ont analysé des données longitudinales (effets fixes) de 1 465 employé·e·s à temps plein en Norvège et ont examiné quatre types de travail en dehors des heures régulières :

  1. Longues journées de travail (plus de 10 heures par jour)

  2. Travail en soirée tardive (après 21 heures)

  3. Courtes périodes de récupération (moins de 11 heures de repos entre les quarts)

  4. Longues semaines de travail (plus de 40 heures par semaine)


Effets sur l'épuisement professionnel, le détachement et le conflit travail-famille

Le travail en soirée tardive, les longues journées de travail et les longues semaines de travail étaient associés à un conflit accru entre le travail et la vie privée ainsi qu'à un détachement psychologique moindre. De plus, les heures de travail hebdomadaires étaient directement liées à une augmentation de l'épuisement professionnel.


Effets sur le contrôle du temps de travail


Un contrôle limité du temps de travail a exacerbé les effets des courtes périodes de récupération sur l'épuisement professionnel, soulignant la nécessité de pratiques de planification équilibrées.



Ces résultats mettent en évidence l'importance de repenser les politiques de travail après les heures :

  • Prioriser des horaires sains pour réduire les risques d'épuisement professionnel.

  • Améliorer le contrôle du temps de travail des employé·e·s pour atténuer les effets négatifs.

  • Développer des pratiques favorables à la famille qui équilibrent productivité et bien-être.

Pour les organisations confrontées aux défis des modèles de travail flexibles, cette étude offre des perspectives concrètes pour favoriser un environnement de travail durable et solidaire.

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